7 à 8 arrêts cardiaques sur 10 ont lieu à domicile.
L’équipement individuel n’est pas conseillé. Les essais faits à l’étranger d’équipement de personnes à risque ont montré clairement leur peu d’intérêt. Le défibrillateur est utile quand il est disponible pour une large population. Des initiatives sont en cours dans différentes villes pour équiper des immeubles collectifs.
Les principes de base sont à respecter :
- Mettre les appareils dans des endroits où ils sont facilement identifiables avec une signalétique appropriée. (Entrée des bâtiments : à l’intérieur ou à l’extérieur dans un boîtier chauffé).
- Initier les habitants aux gestes de base (formation courte au massage cardiaque et à l’utilisation du défibrillateur). Ces séances doivent être renouvelées car des rappels sont nécessaires et il faut initier les nouveaux résidents).
- Signaler la présence de défibrillateurs à l’extérieur des immeubles et indiquer comment y accéder si l’immeuble est fermé (n° de téléphone par exemple). Ainsi des personnes extérieures aux immeubles pourront en être informés pour une utilisation en cas d’arrêt cardiaque sur un lieu proche. Pensez à les déclarer à ARLoD.
- Effectuer les contrôles de maintenance nécessaires (Dates de péremption des batteries et des électrodes) pour être certain que l’appareil sera opérationnel lorsqu’on en aura besoin (responsabilité du Conseil syndical et/ou du syndic).
Il faut noter que les organismes propriétaires de bâtiments locatifs ne veulent pas, bien souvent, financer l’installation d’un défibrillateur, ne pouvant répercuter le coût sur les locataires. En juin 2014, dans le XVème arrondissement de Paris, ICADE gestionnaire d’un bâtiment appartenant à une société d’assurances et PARIS HABITAT (OPH) ont voté contre l’acquisition de défibrillateurs demandée par certains copropriétaires et locataires. De ce fait, ils n’ont pu être acquis. Curieuse position de l’office public de l’habitat PARIS HABITAT dont le slogan est ‘’Vivre ensemble la ville !‘’