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Projection du film "Zéro battement par minute" réalisé par Régis MICHEL

Le 10/04/2025

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Les élus des départements de Charente (16) et Charente-Maritime (17) étaient invités à Saintes le jeudi 27 mars pour la projection exclusive du film documentaire Zéro battement par minute réalisé par Régis MICHEL.

Cliquez ci-dessous pour visualiser le documentaire.

La projection était suivie d’un débat entre la salle et les invités de la Table ronde

De gauche à droite :

  • Mr Christian BRANGER Vice-Président de l’AMF 17 et maire de Cabariot
  • Mr Régis MICHEL Réalisateur de ‘’Zéro battement par minute’’
  • Mr Alain JEANNE Journaliste, présentateur de l’émission ‘’Chut … On écoute la télé !’’ et Animateur de la Table ronde
  • Dr Bruno THOMAS-LAMOTTE Président d’ARLoD (Association pour le Recensement et la Localisation des Défibrillateurs)
  • Mr Thibaut ANTOINE-POLLET Président de Locacœur

Saintes

Le point de départ...

Le point de départ est le fait que de nombreux défibrillateurs automatisés externes (DAE) ne sont pas en état de marche, ce qui constitue une perte de chances de survie pour la victime d’un arrêt cardiaque. Le grand public sait qu’il y a des DAE, mais se dit incapable de l’utiliser. Les responsables des mairies et collectivités sont peu ou mal informés sur la surveillance et la maintenance des DAE.

En France, le taux de survie est actuellement de 8% et il devrait être beaucoup plus élevé. Le premier témoin d’un arrêt cardiaque est l’acteur clé de la chaîne de survie. Il reconnait l’arrêt cardiaque, alerte les secours 15-18-112, réalise les compressions thoraciques et utilise si possible un DAE, et ceci avant l’arrivée des secours. Si un choc électrique est délivré dans les 5 premières minutes, le taux de survie avoisine ou dépasse les 50%.

Le taux de survie actuel trop bas (alors que le nombre de DAE est passé de 180 000 à près de 500 000 en France) s’explique par le faible taux de personnes formées ou initiées aux gestes qui sauvent, par les difficultés pour trouver un DAE rapidement et le fait qu’une partie importante n’est pas en état de marche (ignorance de ce que doit être une maintenance par les exploitants responsables des DAE, absence d’information par les distributeurs, voire maintenance inexistante).

Des échanges avec les participants, il ressort une non-connaissance de l’obligation de déclaration par l’exploitant à la base de données Géo’DAE, gérée par la Direction Générale de la santé et une confusion entre cette base et celles proposées par des associations comme les Citoyens Sauveteurs. Une demande très précise est formulée pour que Géo’DAE soit accessible par tous avec une application.

Quant à la maintenance, il apparait clairement qu’il est nécessaire qu’elle soit définie : compétence des intervenants, fréquence des passages sur site, actes de maintenance à réaliser.

Les élus présents ont pris conscience qu’ils avaient un rôle à jouer pour organiser des actions de formation et corrigé beaucoup d’idées fausses quant au coût des DAE et de la nécessité d’une maintenance effective.

Une soirée intéressante, très riche en échanges et information… qui s’est poursuivie par une dégustation (avec modération !) d’un excellent produit de la région : le Pineau, blanc ou rouge !